Les 5 étapes pour organiser un événement responsable

Trois piliers pour un événement responsable

Un événement plus durable, ce n’est pas juste une question de plastique en moins ou de compensation carbone. C’est une réflexion de fond, structurée autour de trois grands axes :

• Environnemental : limiter les déchets à la source, utiliser des matériaux réutilisables, privilégier des transports décarbonés, faire des achats responsables…
• Social : garantir l’accessibilité à tous les publics, assurer de bonnes conditions de travail pour les équipes, intégrer les enjeux de diversité et d’inclusion.
• Sociétal : créer du lien avec les territoires, collaborer avec des structures de l’économie sociale et solidaire, redistribuer les ressources de manière utile.

Comment intégrer ces principes à son événement ?

Adopter une démarche RSE dans l’événementiel, c’est bien. Mais concrètement, comment on fait ? Pas de recette magique malheureusement, mais des étapes clés déterminées par Soqo* pour passer des intentions aux actes.

1. Identifier les enjeux RSE de l’événement

Tout commence avant même le premier brief. Un événement responsable se pense dès sa conception : quels seront ses impacts ? Qui seront les parties prenantes ? Quel est l’héritage que l’on souhaite laisser ?

À cette étape, on établit un diagnostic et on construit un plan d’action : réduction des intrants, sélection de prestataires engagés, anticipation de la fin de vie des matériaux… Il ne s’agit pas de tout révolutionner, mais de poser les bonnes questions et de faire les bons choix, en connaissance de cause.

2. Déployer une régie RSE sur le terrain

Une stratégie RSE ne sert à rien sans exécution. C’est pourquoi nous assurons, sur les événements que nous accompagnons, une régie dédiée à la RSE : pour suivre les flux de matériaux, sensibiliser les équipes techniques, assurer une bonne gestion des ressources, et veiller à ce que chaque action ait du sens.

3. Collaborer avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS)

Un événement responsable ne se fait pas en vase clos. Il s’inscrit dans un territoire et peut générer des retombées positives, à condition d’impliquer les bonnes personnes.

Nous collaborons régulièrement avec des structures de l’économie sociale et solidaire, dont les associations du Qlub. Certaines récupèrent des matériaux (bois, tissus, moquette…) issus des événements pour les réemployer dans leurs projets : mobilier, aménagements d’espaces, création artistique… Une manière de prolonger l’impact, tout en évitant le gaspillage.

4. Mesurer l’impact pour progresser

Parce-qu’il faut mesurer pour pouvoir s’améliorer.

Nous utilisons un outil de calcul d’impact carbone co-développé avec Agapé, pour collecter les données clés d’un événement, en tirer des enseignements concrets et formuler des recommandations pour la suite.

5. Viser une certification

Plusieurs certifications existent, en fonction du besoin et du niveau de maturité : ISO 20121, EcoVadis, A Greener Future, etc.

Au-delà du label, c’est surtout un bon moyen d’ancrer la démarche dans le temps, de rassurer les partenaires et d’embarquer toute la chaîne de valeur.

Pour une transition collective de l’événementiel

Intégrer la responsabilité sociale et environnementale dans l’organisation d’événements, ce n’est pas une tendance, c’est une nécessité. Chaque choix, chaque geste compte pour transformer les pratiques et créer des événements à la fois impactants et vertueux.

Pas besoin d’être parfait du premier coup, l’important, c’est d’avancer.

Et pour cela, Soqo* vous aide à passer des intentions aux actes. 💡

👉 najma@soqo.fr